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Au XXème siècle, la verrerie semble avoir fréquemment eu recours aux services d’ouvriers étrangers. Dans les années 20 arrivent des italiens. La plupart proviennent du Monte Cassino. On peut supposer qu’ils ont fui le fascisme et la misère. A leur arrivée, ils ont parfois couché sous les fours, puis des logements ont été construits : le « boulevard des Italiens », à l’ouest de la verrerie, aujourd’hui détruit.

En 1956, la fermeture des mines de Noyant d’Allier provoque un afflux de travailleurs espagnols et vietnamiens à la verrerie. Peu de vietnamiens resteront. Il semble aussi qu’à cette époque des ouvriers marocains travaillent à Souvigny.

En 1967, la direction prévoit de recruter, soit à l’école du verre, soit à l’étranger. La qualité des verriers étrangers semble donc bien reconnue, et d’après les documents à notre disposition, l’intégration ne semble pas avoir été difficile : des cours de français sont proposées, mais ne semblent guère avoir été suivis : dans les années 60 70, les avis de collecte pour décès diffusés par le CE, les tracts CGT pour les élections prud’homales sont rédigés en plusieurs langues : français, espagnol, portugais, arabe

Enfin, en décembre 1979, un autre tract cégétiste met en avant l’importance des travailleurs étrangers au sein de l’entreprise :

« Main d’œuvre française : 123, Main d’œuvre étrangère : 68, dont 21 Nord Africains. (Il est à signaler que la plupart des immigrés, sauf les Nord-Africains, travaillent avec leurs épouses. Ils sont donc environ 35 ouvriers professionnels très qualifiés, absolument irremplaçables. Le départ de 15 à 20 de ces travailleurs provoquerait la fermeture immédiate de l’usine). »

Joseph Werbinski

Alexandre et Roger Ferrante

Les débuts à la verrerie

L'arrivée à Souvigny

Les portugais

Communication multilingue à la verrerie

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